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Crise d’happyculture

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Le blog a été en pause pendant un moment. Un peu par manque de temps, mais aussi beaucoup par manque de substance et parce que j’avais besoin de me connecter à d’autres choses.

Le pourquoi du comment

Il y a quelques mois, j’ai vécu une séparation amoureuse, et toutes les remises en question, les peurs et les doutes que cela implique. Dans ces moments là, on ne sait pas trop combien de temps va durer le « deuil ». Toujours est-il qu’il était difficile pour moi de continuer à vous parler de bonheur et de bien-être alors que je cherchais un moyen de faire face au plongeon. Cela ne me paraissait pas cohérent. J’avais conscience que cette séparation m’apporterait à terme quelque chose de beaucoup plus positif que la vie dans laquelle je m’étais cantonnée par confort. Mais j’avais peur. Peur de me retrouver seule, peur de ne pas savoir être heureuse par moi-même, peur de ne plus pouvoir trouver quelqu’un avec qui partager.

Et puis j’ai pris conscience que je vivais ma vie au travers de mon couple et non pour moi-même. Mon bonheur dépendait de ce que l’autre pouvait m’apporter. En demande d’attention permanente, mes besoins étaient loin d’être satisfaits. Je me suis oubliée. Pourtant je continuais à me contenter de cette vie, encore une fois par confort, au détriment de mon propre épanouissement. Je faisais passer le bonheur de l’autre avant le mien, et je ne veux plus faire cette erreur.

Si tout ce qui rend heureux peut aussitôt nous rendre malheureux alors le sentiment de bonheur est par essence une exception. Luc Ferry

Une introspection nécessaire

Lorsque je me suis retrouvée seule, j’ai compris qu’il ne servait à rien de lutter de toutes ses forces pour résister au changement. Le changement était là, je perdrais moins d’énergie en l’acceptant. J’ai peu à peu pris cette séparation comme un nouveau challenge, un nouveau départ. L’occasion inespérée de me prouver enfin que j’étais capable d’être heureuse par moi-même.

Aussi loin que je me souvienne, mon bonheur est un deuil éclatant du malheur. Julia Kristeva

J’ai utilisé ces derniers mois pour faire mon introspection, pour me reconnecter à mes vrais besoins. Je me suis ouverte à de belles personnes qui m’ont fait voir la vie d’une autre façon. Et j’ai essayé de trouver la joie des bonheurs simples dans l’instant présent. Pourtant, si parfois j’ai eu le sentiment de m’être enfin retrouvée, il m’arrive encore de m’égarer à nouveau. Je m’interroge d’ailleurs parfois sur mes tendances chroniques à me rajouter des difficultés, alors que les choses avec un peu de recul, d’optimisme et de sagesse peuvent être si simples. ^^

Heureusement, je vis aussi assez souvent ce que j’appelle « mes petits moments de grâce ». Ces moments où comme par magie tout semble beau et parfait. Des moments d’une plénitude absolue où la peur du futur, mes obsessions de perfection et de contrôle disparaissent. Comme une sorte de capacité momentanée à inspirer profondément pour saisir tout ce qu’il y a de beau dans l’instant présent.

Le bonheur n’est pas un état stable mais bien une exception, quelque chose qui s’arrache aux lois ordinaires de l’existence. Socrate

A la poursuite du bonheur

Tout ça pour en venir au fait qu’aujourd’hui, je continue de construire mon bonheur au quotidien parce que vous le savez bien, chères lectrices et chers lecteurs, cultiver mon bonheur me tient plus que tout à cœur. Si vous suivez mon blog, vous savez bien que le bonheur n’est pas un objectif. Il est le chemin. Un chemin semé d’embûches, que j’ai un peu boudé ces derniers temps, mais me voilà bien décidée à me remettre sur sa route. Ma vie qui évolue et prend des orientations chaque jour un peu plus nouvelles me redonne l’envie de revenir ici pour le partager.

Si je vous parle de tout ça sur le blog, c’est parce que je veux vous prouver qu’il est bon aussi d’assumer ses faiblesses. La vie est faite de périodes complexes. Et finalement ceux sont ces jours plus gris, plein de questionnements et de doutes, qui nous permettent de grandir, d’évoluer, d’être qui nous sommes vraiment. Des moments tellement bénéfiques au final !

Et vous, est ce que vous avez aussi connu tout récemment un moment déstabilisant ? Est ce que cela vous a permis de comprendre des choses, d’évoluer ?

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